Le ministre de l'Environnement donne son feu vert au projet de construction d'un vélodrome à Cessange

Dans le cadre des discussions relatives au projet de construction d'une piste cycliste couverte sur le site de l'ancienne décharge de Cessange, le ministère de l'Environnement tient à fournir les informations suivantes:

À la demande de l'Administration de l'environnement, une étude relative à la situation environnementale en relation avec le projet de la piste cycliste couverte a été commanditée par la Ville de Luxembourg. Cette étude a été remise à l’Administration en date du 28 avril 2008.

Le ministre de l’Environnement, Lucien Lux, donne son feu vert au projet sur la base de l’analyse de cette étude faite par l’Administration, analyse qui lui a été remise le 30 mai 2008.

Les conclusions de l’étude retiennent que la partie de la décharge sur laquelle la piste cycliste couverte est projetée présente encore une activité biologique de dégradation des déchets organiques déposés à l’époque.

Vu qu'à l'époque, la décharge a été recouverte d'une couche d'argile d'une épaisseur allant jusqu'à 4 mètres, les gaz qui sont toujours produits n'ont pas tendance à diffuser dans l'atmosphère ambiante, sauf en cas de conditions atmosphériques exceptionnellement défavorables.

Par application du principe de précaution, la construction de la piste cycliste couverte sera subordonnée à la mise en place d’un système de sécurité destiné à empêcher les gaz de décharge à pénétrer dans la construction. Les éléments essentiels de ce système sont:

  • une fondation plane évitant la construction en profondeur, donc dans le corps même de la décharge;
  • la mise en place d’une barrière synthétique en dessous des fondations pour empêcher en ce lieu la diffusion des gaz hors de la décharge;
  • la réalisation d’un système de drainage des gaz dans la couche de stabilité avec un dispositif de contrôle de la présence des gaz;
  • la construction de la dalle du vélodrome avec du béton spécial étanche aux gaz;
  • l’installation dans le bâtiment même de détecteurs de gaz.

Le respect de ces mesures permettra la réalisation de la piste cycliste couverte.

Le coût supplémentaire de ces mesures estimé par le bureau d’études en charge du projet s’élève à un montant se situant entre 160.000 et 245.000 euros sur un coût total du projet prévu d’environ 9 millions d’euros.

(communiqué par le ministère de l’Environnement)

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